Dépôt de la demande
Dans tous les cas, un dossier de demande doit être déposé auprès du :
- maire concerné, lorsque l’événement a lieu pour tout ou partie sur le territoire d’une commune
Le dépôt doit être fait dans des délais permettant son instruction et au plus tard 3 jours francs avant la manifestation (même en cas d’urgence).
/!\ si vente d’alcool dépôt d’une demande de buvette à faire en mairie
- Par ailleurs une déclaration de manifestation doit être adressée à la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) du lieu concerné. Cette dernière disposition est prévue dans le Code du travail et à l’article 5 de l’arrêté du 20 décembre 2012.
La déclaration est constituée des éléments suivants :
1° L’objet social de l’organisme et, le cas échéant, les références de son immatriculation à un registre professionnel et la copie des statuts ou du K bis ;
2° La nature des spectacles, le nombre, la durée et la date envisagés des représentations ;
3° L’enseigne, le nom ou la dénomination sociale, l’adresse de l’exploitant du ou des lieux de représentation envisagés, ainsi que, le cas échéant, leur numéro de licence de catégorie 1, et l’adresse du ou des lieux, si elle est différente de celle de l’exploitant ;
4° L’enseigne, le nom ou la dénomination sociale, l’adresse, la forme juridique du producteur et du diffuseur du spectacle ;
5° Le nombre de salariés engagés et les artistes déclarés travailleurs indépendants.
La Sacem
Quinze jours au moins avant la manifestation, il convient de demander à la Sacem l’autorisation d’utilisation en public d’oeuvres de son répertoire pour la manifestation que l’on souhaite organiser (spectacle divers, concert, récital, gala, bal, même gratuit). La Sacem adresse alors un contrat. La signature de ce contrat permet de bénéficier d’une réduction de 20 % sur le tarif applicable. Si la manifestation ne comprend aucune œuvre du répertoire de la Sacem (ou d’une société étrangère ayant avec la Sacem un accord de représentation réciproque), il n’y aura aucune redevance à payer.
Sécurité des participants et du public
L’obtention de l’autorisation implique que la salle soit aux normes de sécurité. À la demande du maire, une commission de sécurité peut être chargée de la vérification. Pour la tenue de la manifestation, il conviendra d’appliquer les consignes édictées par cette commission.
- fait preuve de bon sens dans la conception de l’événement pour assurer la sécurité des biens et des personnes,
- fait attention à ce que le secours reste facile à apporter (relation avec les pompiers, mise en place éventuelle d’un poste de secours, etc.),
- démontre que les installations éventuellement prévues (tentes, enceintes, gradins, scènes, manèges, etc.) répondent toutes aux obligations légales et réglementaires.
Ne pas oublier qu’à partir de l’heure d’ouverture des portes au public, l’organisateur est seul responsable de la sécurité dans l’enceinte du spectacle et jusqu’à 50 mètres autour de l’entrée.
Le service de secours
Dans les petites salles, la présence d’un service de secours n’est pas obligatoire. Il est toutefois nécessaire de tenir à la disposition du régisseur la liste des numéros d’urgence et une trousse de premiers secours.
Remise en état
L’association doit prendre les mesures utiles pour être certaine de laisser le domaine public dans le même état que celui dans lequel il se trouvait avant le début de l’événement.
Assurances
L’assurance – obligatoire – doit couvrir les organisateurs, le public et le matériel de sonorisation. Certaines compagnies d’assurance proposent une assurance « Organisateur de manifestation » ou « Responsabilité civile organisateur » qui garantit la salle et son équipement, le montage et le démontage du matériel, sur une période de trois jours avant et après la date du concert. Pour le calcul de la prime, sont pris en compte : la date et l’heure de la soirée, le type de manifestation, la jauge prévue et la surface de la salle. L’assurance des instruments demeure à la charge des musiciens.
L’autorité peut demander à ce que l’association prouve qu’elle a pris toutes les garanties d’assurance utiles.
La taxe fiscale sur les spectacles de variétés
Cette taxe à caractère fiscal est obligatoire : le redevable lui-même doit déclarer ses recettes au CNV.
Pour les spectacles avec billetterie payante, la taxe est perçue au taux de 3,5 % sur le montant hors taxes des recettes de billetterie. Elle est alors acquittée par l’organisateur du spectacle, responsable de la billetterie.